Au
cours d'un allaitement peuvent
survenir des petites difficultés
passagères qui, si elles ne
sont pas prises à temps ou
méconnues, peuvent avoir des
conséquences pénibles, douloureuses
voire entraîner à terme
l'arrêt brutal et non voulu
de l'allaitement. Nous passons en revue ici les 4 cas les plus courants rencontrés par les mamans, et nous essayons de vous donner des pistes de solution. Dans le cas où les conseils glanés ici ou là ne suffisent pas à régler votre souci, n'attendez pas qu'il empire et prenez contact avec des gens compétents, comme une conseillère en lactation qui saura rapidement vous aider à solutionner votre désagrément. |
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Dans
la majorité des cas,
chaque maman fournit la
quantité de lait
qui est nécessaire
à son bébé
mais il arrive que, sans
vraiment savoir pourquoi,
et pas toujours à
chaque enfant, certaines
mamans produisent trop de
lait, en trop grande quantité.
Un lait qui gicle trop fort,
qui empêche le bébé
de savourer sa tétée,
l'oblige à gérer
un flux trop important pour
lui, et qui la plupart du
temps le fait avaler de
travers et parfois s'étrangler.
La position : Allaiter
allongée ou penchée
en arrière sur le
canapé par exemple,
les fesses au bord du fauteuil,
permet de jouer avec la
pesanteur pour rendre le
jet moins violent : ainsi
allongée, la maman
permet au lait de jaillir
avec moins de force dans
la gorge du bébé.
Tarir un peu la force du jet : Soit
en tirant un petit peu de
lait avant la tétée,
mais c'est difficile de
savoir quand un nourrisson
aura faim, vu que c'est
rarement à heure
fixe, ou encore mettre son
sein dans un verre d'eau
très chaude pour
favoriser l'écoulement
du lait.
Ne surtout pas favoriser la force de succion du bébé : Plus un nourrisson a faim, plus il tête avec énergie. Dans le cas d'un REF, espacer les tétées pour éviter les coliques par exemple, conseil entendu très souvent, et valable surtout avec le lait de vache, ne fait qu'empirer le problème ! Le bébé affamé va intensifier sa succion, et donc favoriser contre son gré, un réflexe d'éjection très puissant. Mieux vaut donc faire téter votre bébé dès son réveil, voire dès les premiers signes de succion, plutôt que de le faire attendre : il a bien le temps d'apprendre la frustration !
Fragmenter les tétées :
Le REF étant puissant,
l'impression de rassasiement
du bébé est
très rapide. On peut
donc sans problème
proposer la tétée
en deux fois au nourrisson:
au réveil par exemple
et puis avant de le recoucher,
lui reproposer le même
sein tété
qu'auparavant : cela permet
des tétées
souvent plus calmes, plus
rassasiantes de câlins
et de douceur pour la maman
et le bébé
qui ne rechigne pas en général
!
Faire faire le rot : Ou, et vous le constaterez vite, les rots ! Car un REF entraîne une grande quantité d'air dans l'estomac, donc des rots et des gaz importants, d'où les coliques très violentes si le REF n'est pas maîtrisé par la maman. Systématiquement donc, proposez à votre bébé de faire des rots, en cours de tétée avant de changer de sein par exemple, cela permet une digestion plus facile.
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L'engorgement peut survenir à n'importe quel moment de l'allaitement, mais il est plus courant au début de l'allaitement ou dans un moment de forte fatigue, ou suite à un coup sur le sein. C'est une douleur dans une partie du sein entraînée par la congestion des vaisseaux mammaires. Non pris en compte, l'engorgement peut se compliquer et entraîner une lymphangite avec fièvre, qui nécessite parfois un traitement antibiotique. L'engorgement lui-même peut-être évité, ou tout du moins, traité simplement sans en arriver aux antibiotiques.
Pour éviter l'engorgement :
Evidemment, faire téter
bébé à
la demande, ne pas "
sauter " de tétée.
Pour soigner un engorgement : Il
faut donc vider le sein
engorgé sans pour
autant le sur-stimuler,
ce qui pourrait entraîner
des engorgement à
répétition
si ce sein s'"habitue"
à trop produire.
C'est pour cette raison
qu'on déconseille
l'usage du tire-lait dans
ce cas là. Il vaut
mieux vider le sein grâce
à la technique
du verre d'eau chaude :
on remplit un verre d'eau
avec l'eau la plus chaude
que l'on puisse supporter
et on trempe le sein dedans.
Ça doit faire ventouse
et du lait sort en filet.
Ça permet de faire
sortir le trop plein de
lait. De la même manière
on peut masser ses seins
sous la douche. Pour la douleur, on peut faire des cataplasmes d'argile ou de choux : à étaler sur un cm sur la partie douloureuse pendant une à deux heures, puis rincer à l'eau chaude. (on peut le faire plusieurs fois par jour). Enfin, le paracétamol est tout à fait compatible avec l'allaitement. L'aspirine en prise ponctuelle aide aussi au drainage des canaux (2 prises sur une journée suffisent largement). L'engorgement se résout généralement en 48 heures. Si la fièvre survient, il est possible qu'il ait "dégénéré" en lymphangite, auquel cas, il n'est pas du tout conseillé d'arrêter l'allaitement!!! Il existe des antibiotiques compatibles avec l'allaitement, et le meilleur moyen de soigner correctement la lymphangite, c'est de FAIRE TÉTER LE BÉBÉ !
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Les crevasses sont assez courantes en début d’allaitement. Elles peuvent être dues à une peau fragile, mais très souvent, c’est surtout la conséquence d’une mauvaise position de bébé au sein.
Pour éviter les crevasses :
Pour soigner les crevasses :
Les crevasses n’impliquent à aucun moment l’arrêt de l’allaitement ! on soigne, et ça repart.
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Première chose à savoir sur cette infection : elle est très contagieuse ! Résultat, bébé en a dans la bouche (petits points blancs sur la langue, et/ou l’intérieur des joues et des lèvres : attention toutefois à ne pas confondre avec des résidus de nourriture). Cela peut faire mal à bébé au bout d’un moment : il peut rechigner à prendre le sein, pleurnicher en déglutissant, etc. Puis autour sur les fesses (petites traînes sanguinolentes près de l’anus et plaques rouges avec de petits boutons qui blanchissent plus loin), ce qui indique que la candidose s’est répandue à travers tout le système digestif de bébé. Et si l’infection n’est pas traitée assez vite, Maman va voir ses aréoles se décolorer, ses tétons devenir rose vif et… ressentir une douleur de plus en plus forte à l’intérieur des seins (style fer à repasser… aïe aïe aïe, surtout pour les tétées de la nuit !!), ce qui montre que la candidose s’est répandue à l’intérieur des canaux lactifères. Deuxième chose : la candidose et le muguet, c’est la même chose, c'est-à-dire un champignon que nous possédons tous dans notre corps et qui ne devient embêtant que si sa concentration augmente trop. C’est le même champignon que dans le cas de mycoses (vaginales ou autres) ! Conséquence : le traitement est long, et ne doit surtout pas être interrompu avant disparition totale des symptômes, voire 15 jours après, sous peine de « rechute »…
Les traitements : Ceci n’est pas une liste exhaustive, l'idéal est de predre rendez-vous avec un bon médecin (qui vous donnera un traitement compatible avec l'allaitement!) L’avantage, c’est que comme la bouche, les fesses et les seins de maman doivent être traités, il n’y a pas à se laver les seins avant la tétée !
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Une grève de TT, c'est quand un bébé (ou un bambin ;-) ) se met soudainement à refuser le sein. Souvent, on pense que son bébé se sèvre de lui-même alors que le sevrage naturel n'intervient généralement qu'après 2 ans. |
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Il s'agit d'un spasme des vaisseaux, autrement dit une contraction de ces derniers. Le vasospasme pourrait être rapproché de la maladie de Reynaud.
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TEXTE EN COURS DE RÉDACTION
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